Le dix-septième tome des Rugbymen nous plonge dans une année particulière pour le Paillar Athletic Club, alors que la Coupe du Monde de rugby au Japon bouleverse les habitudes de nos héros. Cette situation inédite crée des situations cocasses où les joueurs et supporters doivent jongler entre leurs matchs locaux et le suivi des rencontres internationales aux horaires décalés.
L’album capture parfaitement cette double vie des rugbymen de Paillar : d’un côté, les réveils aux aurores pour suivre les matchs de la Coupe du Monde diffusés depuis le Japon, créant de nouvelles traditions et rituels autour des retransmissions matinales ; de l’autre, la poursuite de leur propre saison avec les entraînements, les matchs et les incontournables troisièmes mi-temps qui font la réputation du club.
L’histoire prend une dimension plus personnelle avec l’un des joueurs qui s’apprête à devenir père, montrant comment la vie de famille s’articule autour de la passion du rugby. Cette touche d’humanité rappelle que le rugby amateur est avant tout une histoire de partage et de moments de vie.
Les auteurs excellent à montrer comment le rugby de haut niveau et le rugby amateur s’entremêlent dans le quotidien des passionnés. De l’excitation collective devant les exploits des pros aux efforts hebdomadaires sur leur propre terrain, les joueurs du PAC continuent de vivre leur passion avec la même ferveur, quel que soit le niveau de jeu.
Un tome qui célèbre l’universalité du rugby, capable de réunir les gens aux quatre coins du monde tout en maintenant vivantes les traditions locales qui font le charme de ce sport.