Le vingt-et-unième tome des Rugbymen nous plonge dans un Paillar en pleine évolution, où l’équipe locale doit composer avec les changements du rugby moderne tout en résolvant une énigme des plus insolites. Les nouvelles règles et l’introduction de la « psychologie » sur le terrain viennent bousculer les habitudes bien ancrées du Paillar Athletic Club, créant des situations aussi déstabilisantes qu’hilarantes.
L’intrigue principale se double d’une mystérieuse affaire qui secoue le village aux ronds-points ovales : la disparition inexpliquée des coqs officiels du XV de France, précieusement élevés par la mère de La Couâne. À l’approche de la Coupe du monde, cette situation prend des allures de crise nationale, transformant nos rugbymen en détectives improvisés.
Les auteurs excellent à entrelacer ces deux histoires, montrant comment le PAC doit jongler entre adaptation aux nouvelles méthodes de jeu et enquête sur les volatiles disparus. L’introduction de la psychologie dans le rugby crée des situations cocasses où nos héros, plus habitués aux confrontations directes, doivent repenser leur approche du jeu.
À travers ces péripéties, l’album explore avec humour l’évolution du rugby moderne tout en restant fidèle à l’esprit de la série. Les mêlées, les « marrons » et les essais continuent de rythmer la vie du club, mais doivent désormais cohabiter avec des approches plus contemporaines du sport.
Un tome qui rappelle que même si le rugby évolue, il reste avant tout un lieu de rencontre où les liens humains se créent et se renforcent, que ce soit sur le terrain ou en menant l’enquête pour retrouver des coqs disparus.
